"Viens voir les comédiens..."
Le jeudi 4 juillet, nombreux étaient les spectateurs venus applaudir les jeunes comédiens.
Un spectacle théâtral sur le thème des contes, présenté par la classe de CE2/CM1, après des semaines de travail et de répétition.
Un moment fort pour les élèves et leurs parents et amis présents ce soir-là !
Une très belle façon de terminer cette année scolaire en beauté !
"Vous avez un nez... heu... un nez très grand !
" Très.
"Ha !
"C’est tout ?
" Mais...
"Ah ! non ! c’est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire... Oh ! Dieu !... Bien des choses en somme."
C’est par la fameuse tirade du nez, extraite de "Cyrano de Bergerac", d’Edmond Rostand que les 24 élèves de la classe ont conclu le spectacle.
Auparavant, ils avaient interprété 3 scènettes de G. Moncomble, M. Piquemal et Pierre Gripari.
Une scènette mettait en scène le loup, mangeur de mère-grand et de Petit Chaperon Rouge, et la Patrouille du conte chargée de faire respecter l’ordre.
Tous les élèves ont participé activement à la transformation de la classe en théâtre de poche : installation du fond de scène, réalisation des éléments de décor, recherche des costumes et accessoires...
"Renart, vous comparaissez devant ce tribunal à la demande d’un grand nombre de plaignants qui ont fait requête auprès de Sa Majesté le Roi. Vous êtes accusé d’avoir troublé l’ordre de notre bon pays, à de nombreuses reprises..."
"Le jugement de Renart" G. Moncomble - M. Piquemal
"Il m’a emmené avec lui chercher du miel...Lui, il a eu le miel, moi j’ai eu les piqûres d’abeilles..."
"L’Auteur – Bonjour jeune fille. Vous savez ce que je cherche ?
Cendrillon – Oui monsieur, j’ai bien lu l’annonce. (Elle lit à haute voix.) »Auteur cherche histoires pittoresques pour contes populaires. Forte récompense. Pas sérieux s’abstenir. »
"L’annonce" G. Moncomble - M. Piquemal
La Belle – Monsieur, je suis la Belle au bois dormant.
L’Auteur, au public – Voilà un nom bien ronflant.
"Le Petit Poucet – Grâce à de petits cailloux blancs, j’ai retrouvé aisément le chemin de la maison. Cette fois, ils nous ont conduits au coeur de la forêt. Nous étions bel et bien perdus. C’est alors que j’ai repéré le château de l’ogre...
L’Auteur – J’en étais sûr ! Ca commençait bien, et nous voilà avec un ogre. Mais mon pauvre ami, les ogres ne font plus peur à personne."
"Barbe-Bleue – Quelle catastrophe que la curiosité, monsieur ! (Silence) Alors, mon histoire vous intéresse ?
L’Auteur – Infiniment, monsieur. Laissez votre adresse à mon secrétaire, nous vous écrirons, soyez-en sûr."
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